Comment fonctionne les OPC ?

Les OPC sont des organismes financiers servant à la gestion de l’épargne publique selon une orientation définie à l’avance. Ce sont des portefeuilles dans lesquels plusieurs investisseurs placent leur argent en vue de le faire fructifier. Les sommes placées dans un OPC sont transformées en action ou en parts de l’organisme. Actuellement en France, on compte près de 1,6 million d’investisseurs particuliers sur l’ensemble des marchés boursiers.

Qu’est-ce qu’un OPC ?

On appelle « OPC » un Organisme de Placement Collectif. Les investisseurs s’en servent pour placer leur épargne en vue de le faire fructifier. Pour ce faire, ils achètent une part et ils ont directement accès à un portefeuille diversifié géré par une société de gestion agréée. Les OPC vont investir les capitaux versés dans des valeurs mobilières telles que des actions ou des obligations pour le compte des investisseurs. Ces derniers peuvent profiter d’un portefeuille diversifié, dont le risque de perte en capital est dilué dans la diversification et sur le nombre d’épargnants. Pour ouvrir un OPC, l’épargnant doit disposer d’un capital minimum de 300 000 €. L’actif du fonds s’accroît lorsque de nouveaux investisseurs souscrivent à l’OPC ou lorsque la valeur du portefeuille augmente.

Les différentes catégories d’OPC

Pour tout comprendre des OPC, il faut noter qu’il en existe 2 sortes. On cite d’abord les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Immobilières, ou OPCVM. Il s’agit d’un placement qui donne accès à des marchés financiers auxquels les investisseurs auraient normalement eu du mal à accéder. On parle de marchés financiers et monétaires étrangers ou des actions non cotées. Les OPCVM peuvent être commercialisés dans toute l’Union européenne, et se subdivisent en 2 catégories : les OPCVM Actions et les OPCVM Obligataires. Le premier est majoritairement constitué d’actions de sociétés cotées en Bourse, tandis que le second est, pour la plupart, constitué de titres de créances à moyen et long terme. Le deuxième modèle de OPC correspond aux FIA : Fonds d’Investissement Alternatifs. Il s’agit d’actifs privés non négociés sur la place boursière à l’instar des actifs traditionnels : actions ou obligations. Les FIA sont exclusivement commercialisées en France.

Comment fonctionnent les OPC ?

Les OPC disposent de deux modes de gestion bien distincts : la gestion passive et la gestion active. La gestion passive permet de répliquer un indice boursier. La performance attendue par le placement est donc proche de celle de l’indice répliqué. Ensuite, on voit la gestion active qui se base sur l’expertise d’un gestionnaire. Ce dernier se charge de sélectionner sur les marchés financiers les titres à fort potentiel afin de tenter de dépasser la performance d’un indice. Le gestionnaire peut aussi acquérir des parts d’autres OPC pour bénéficier de l’expertise d’autres gestionnaires sur des secteurs d’activité ou des zones géographiques spécifiques. Cette dernière option est communément appelée la « multigestion ».

Quid de la gestion à proprement parler des OPC

Il faut savoir que la gestion proprement dite peut à son tour prendre deux aspects. Elle peut être en SICAV ou en FCP. La SICAV, ou Société d’Investissement à Capital Variable, correspond à une société anonyme à capital variable émettant des actions au fur et à mesure des demandes de souscription. L’investisseur fait l’acquisition des actions, et devient actionnaire. Cela lui donne le droit d’exprimer son opinion sur la gestion de la société lors des assemblées générales, voire de présenter sa candidature au conseil d’administration. Le FCP, ou Fonds Commun de Placement, consiste en une copropriété de valeurs mobilières qui émet des parts. Dans ce cas, le porteur de part ne dispose d’aucun droit normalement conféré à un actionnaire. C’est la société de gestion gérant le fonds, qui agit au nom des porteurs et dans leur intérêt exclusif.

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